Communauté sur les réseaux sociaux

Bienvenue sur le MOOC FLipped Classeroom ou classe inversée , la communauté d’apprentissage sur l’usage pédagogique des réseaux sociaux en vue de réaliser une classe inversée (Flipped-Classeroom)

Il s’agit d’un MOOC (Massive Open Online Course) français connectiviste, centré sur les apprenants.

Cette approche est une initiative du Cabinet @ Dis Formations Conseils

Ce cours explore la façon dont on peut exploiter pédagogiquement les réseaux sociaux en vue de réliser une classe inversée.

Le Cabinet @ Dis Formations Conseils permettra aux participants de construire une stratégie qui leur est propre afin de tirer profit des possibilités d’apprentissage offertes par les réseaux sociaux Facebook et Google +.

CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR

  • Le format de MOOC privilégie l’interconnexion entre les participants.
  • Cette interconnexion permet et soutient la discussion et la collaboration.
  • Les participants produisent eux-mêmes de la ressource nouvelle.
  • Les ressources et la structure initiales d’un MOOC ne constituent qu’un point de départ.
  • Un MOOC est exclusivement basé sur l’engagement des participants.

QUE PRÉVOIR AVANT DE DÉBUTER SUR LE MOOC FLIPPED CLASSEROOM ?

Afin de pouvoir aborder le mieux possible le MOOC FLIPPED CLASSEROOM OU CLASSE INVERSEE et d’ainsi profiter pleinement des quatre semaines d’activités qui vous sont proposées, nous vous précisons tout de même qu’il est conseillé de :

  • Adopter une démarche curieuse et volontaire ;
  • Se fixer un objectif personnel ;
  • Être à l’aise avec la recherche Internet ;
  • Posséder une connexion Internet haut-débit ;
  • Posséder un micro-casque pour les échanges synchrones.

Concevoir, développer, animer un Mooc

9 Etapes 1. Sujet et auditoire 2. Trouver quelqu'un avec qui enseigner 3. Définir le contenu 4. Planifier les espaces 5. Planifier les interactions 6. Planifier sa présence continue 7. Production et activité des apprenants 8. Promotion et partage 9. Itérer et améliorer
Sources : ici

La classe inversée

La classe inversée, c’est quoi ?

C’est une façon différente d’enseigner et d’apprendre. Comparativement à une classe traditionnelle, la prise de note se fait à l’extérieur de la classe (à la maison, à la bibliothèque, dans le métro, bref, n’importe quel endroit où des capsules vidéo présentant la théorie peuvent être visionnées) et le temps de classe libéré est utilisé pour approfondir, appliquer et assimiler les notions.

Puisque le professeur n’a plus à « présenter » la matière, il est disponible pour accompagner, motiver et soutenir les élèves dans leur apprentissage.

Cette façon de faire est utilisée aux États-Unis au niveau primaire, secondaire, collégial et universitaire depuis 2007. Ici, au Québec, des articles de blogues et autres reportages mentionnent cette approche depuis l’automne 2011.

Par exemple, le Service de Soutien à la Formation de l’Université de Sherbrooke a publié un excellent résumé de l’approche dans son Bulletin Perspectives de novembre 2011. Certains professeurs au collégial ont déjà tenté l’expérience. Samuel Bernard, enseignant en mathématique au Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne, a inversée son cours de statistique en techniques de comptabilité et de gestion à l’automne 2011.

En commentaire à un article de la Vitrine Technologie Éducation (VTÉ) intitulé « À la découverte de la pédagogie inversée!« , il mentionne :

Les étudiants devaient s’approprier les contenus à la maison au moyen de vidéos surYouTube et ils devaient utiliser le blogue du cours pour communiquer … C’était beaucoup de travail, mais cela en valait la peine!

La classe inversée en image

La classe inversée

La classe inversée

La classe inversée

En vue de vous préparer à la rencontre des répondants qui se tiendra le 3 et le 4 décembre 2012. Voici quelques éléments qui vous permettront d’amorcer votre réflexion sur le concept declasse inversée.

Une vidéo d’introduction

Quelques liens à consulter

- Une définition simple
- Une réflexion de Marc-André Girard
- Un point de vue divergent (en anglais)
- Une mise en garde sur la conception des vidéos

Exemples de vidéos.

Attention, les vidéos ne renseignent pas sur la façon dont le temps de classe est utilisé.

- Un exemple en classe de chimie
- Un exemple en classe de sciences
- Un exemple en classe de français
- Un exemple en Arts plastiques
- En sixième année

Questions de réflexion

- Que faire du temps de classe, avant et après le visionnement du matériel (vidéo ou autre) ?
- La vidéo est-elle le seul moyen pour transmettre les connaissances aux élèves ?
- Doit-on tout construire soi-même ?
- Quel impact cette stratégie peut-elle avoir sur l’attitude des élèves ?
- Comment combiner cette approche aux autres stratégies d’apprentissage comme le socioconstructivisme, le connectivisme, l’apprentissage par enquête ou Inquiry Based Learning, etc. ?

Les outils dont vous avez besoin pour réaliser les vidéos-

Quelques conseils

JPEG - 626.9 ko
Matériel suggéré
Tablette graphique, microphone et caméra Web.

- Un outil de capture d’écran (Camtasia, QuickTime, Didacti, la plupart des logiciels qui accompagnent les TNi offrent aussi une option de capture d’écran)
- Une tablette graphique (Qomo, Bamboo), ou un tableau numérique interactif (TNI)
- Un microphone
- Une caméra Web ou une caméra vidéo
- La plupart de ces outils sont intégrés aux ordinateurs portables et sur les tablettes de type iPad ou Androïde mais attention, la qualité de l’enregistrement du son ou de l’image n’est parfois pas assez bonne, un module externe peut alors combler ce déficit.
- Un site où héberger vos productions (YouTube, Vimeo, Didacti, Moodle [1], Blogue, SPIP, Portail, etc.)

Références

- LE livre sur cette approche : Flip Your Classroom
- Le site de référence de l’Université Northern Colorado qui contient de belles ressources
- A full picture
- La collection de liens (Diigo) de Jacques Cool sur le sujet.
- Ma liste
- La liste de Karine
- Un Scoop-It sur le sujet

Et un petit bonbon pour finir

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Source de l'information clique ici

Clique ici

Les sources : christiandrouin


La pédagogie inversée

La classe inversée

Les "Classes inversées" on en parle beaucoup, moi aussi. J'ai pas mal de demandes pour en savoir plus (concrètement) sur mes cours inversés (par exemple, le cours que j'ai présenté à IUTICE Bayonne :http://mediakiosque.univ-pau.fr/avc/courseaccess?id=846&type=flash). En voici dès lors le "plan de cours", le document que je remets aux étudiant(e)s pour lever les implicites sur mes intentions, les compétences attendues, les méthodes, l'évaluation ...

La classe-inversée

Les classes inversées

ZIGGI DOCUMENT CAME

Achat de la caméra IPEVO ZIGGI DOCUMENT CAMERA

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Fabriquer son visualiseur de documents

Présentation des techniques de classes inversées

Cours en ligne avec vidéo

La recherche sur Google

Draw faces

ipevo ziggi document camera

http://www.amazon.com/IPEVO-Ziggi-USB-Document-Camera/dp/B005WOM098

Le cours microblogging

Prendre des notes sous forme de Mind Map: difficultés et enjeux

GRADECAM

Padlet classe-inversée

L'apprentissage informel et comparatif veille /curation

L’apprentissage informel

 

Entre formel et informel, ma formation balance…  Bien que l’apprentissage informel soit largement évoqué dans notre profession et suscite aujourd’hui de nombreux échanges, sa définition et ses contours peuvent paraître encore flous. En fait, plusieurs recherches montrent que 10% de notre apprentissage se fait de manière formelle, c’est-à-dire avec un programme/curriculum défini contrôlé par un formateur (formal learning). 20% par le biais d’échanges, de conversations et le développement de son réseau qui permet ainsi de connaitre la bonne personne au bon moment pour poser la bonne question (social learning). 70% de notre apprentissage se concrétise à travers l’expérience et nos activités au quotidien (informal learning).
Autrement dit, 90% de notre apprentissage se fait de manière informelle. Arrêtons-nous quelques instants pour mieux le définir et illustrer également comment l’usage de nouvelles technologies occupe une place importante dans son développement.
Si on définit l’apprentissage formel comme étant intentionnel, structuré et organisé, suivant un programme/curriculum défini ; à l’opposé, on peut définir l’apprentissage informel  comme étant non-intentionnel, non-structuré, non-organisé et sans curriculum déterminé.
Pour aller plus loin dans cette définition, 5 critères ont été définis par des chercheurs (Colley, Hodkinson and Malcom, 2003 ; Wihak, et al., 2008) pour caractériser l’apprentissage informel :
Process
D’un point de vue Process, on se pose la question : qui contrôle et dispense l’apprentissage ? Dans une approche formelle, l’apprentissage est contrôlé et défini par un formateur, qui peut également déterminer si l’apprenant a atteint ses objectifs fixés. En contexte informel, c’est bien l’apprenant qui fixe ses objectifs et ses critères, et détermine si son apprentissage a été atteint. La notion d’individualisation prend ici tout son sens et elle est d’ailleurs très justement mise en avant comme un bénéfice majeur de dispositifs blended étendus qui permet ainsi à l’apprenant d’individualiser sa formation selon sa propre manière d’apprendre et ses propres objectifs.
Localisation
Sur le plan de la localisation, l’apprentissage informel a lieu n’importe où, à n’importe quel moment, et non plus seulement dans une salle de formation. On comprend ici pourquoi l’informal learning est très souvent associé et développé par l’usage de supports variés et mobiles (tablettes, mobiles).
Objectif
Si on raisonne objectif, l’objectif premier de l’apprentissage formel est bien sûr de transmettre un savoir, savoir-faire ou savoir-être, alors que dans une approche informelle, l’apprentissage peut être « accidentel » ; Chercher une précision sur une réforme réglementaire disponible sur une rubrique de l’intranet de l’entreprise peut amener  à découvrir également d’autres thématiques qui n’étaient pas son objectif premier, de parcourir un wiki ou blog sur les bons usages de cette réforme, voire de “chatter” avec des spécialistes, ou de visionner une vidéo sur le sujet.
Contenu
D’un point de vue contenu, l’apprentissage informel est plus souvent à usage court terme, avec un impact immédiat sur la performance, alors que l’apprentissage formel a tendance à travailler sur le moyen ou long terme. Par exemple, l’usage de forums, réseaux sociaux d’entreprise, communautés de pratiques facilitent grandement la recherche d’information et de partage pour résoudre un problème concret immédiatement.
Prise de conscience
Enfin, la prise de conscience de l’acte d’apprentissage pour le participant est bien sûr élevée dans le cadre de l’apprentissage formel, ce qui n’est pas nécessairement le cas avec l’informel. Autrement dit, on ne se rend pas obligatoirement compte qu’on apprend de manière informelle :-) !
apprentissageinformel 
Pour illustrer les différentes formes d’apprentissage informel, voici une infographie réalisée par Jay Cross, fervent adepte d’informal learning et auteur d’un livre qui fait référence sur ce sujet*.
L’usage de la technologie est sans aucun doute un catalyseur pour le développement et la capitalisation de l’apprentissage informel grâce à ses capacités de stockage, d’indexation, de disponibilité des informations et formation, de rapidité d’accès et de diffusion et d’échanges. L’ usage des outils collaboratifs et médias sociaux devient un vecteur de développement de l’informel, qui impacte fortement la manière de dispenser la formation et les rôles que jouent à présent le formateur.
Formel et informel se mêle régulièrement dans tout processus d’apprentissage. Saisir chaque opportunité informelle pour apprendre, capitaliser et échanger est une source de développement formelle prometteuse!
Sources :
Colley, Hodkinson, Malcom (2003). Understanding Informality and Formality in learning.
Cross, Jay. (2006). Informal Learning: Rediscovering the Natural Pathways that Inspire Innovation and Performance.
Carliner, Saul (2012). Informal Learning Basics

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